Le Hohensalzburg, photographié depuis Gersberg Alm
Point haut de la ville de
(sel) (château), charmante forteresse datant du Moyen-Âge qui bien-sûr se visite.Pour les amateurs de photos, prévoir les téléobjectifs, car la vue porte très loin, l'accès du site est facilité par un sympathique funiculaire et la promenade se prolonge au niveau des jardins et de la zone arborée se situant sur la crête de la montagne.
À noter, chose très originale, la montagne est creuse et abrite un gigantesque parking, se trouvant être également un abri antiatomique.
À la sortie du parking, vous vous trouvez dans la vieille ville, composée de rues piétonnes, où les immeubles abritent des cours intérieurs et des chemins de traverses, égayés par des boutiques et des restaurants, contribuant fortement au charme de ce quartier, jamais dépeuplé...
C'est aussi le lieu de rencontre des bus et des tramways, vous menant sans problèmes de la Gare à l'aéroport, deuxième d'Autriche de part son trafic.
Gare (Der Hauptbahnhof) qui se trouve sur la rive nord de la rivière Salzach, face au château qui est sur la rive sud, l'aéroport se situant à seulement 2 km du centre-ville et à proximité de l'embranchement de l'Autoroute A10 (Tauern Autobahn), traversant tout le Land, pour arriver en Italie, en passant par Villach, située à 200 km de là.
Du terrifiant Tatzelwurm à l'horrible Krampus
Je me promenais le long des hauts murs de la Forteresse, admirant le magnifique paysage qui s'offrait à moi, lorsque tout d'un coup, je vis une pie voleuse, en train d'essayer de cacher quelque chose de fort brillant, dans l'un des vieux canons que l'on croise sur les remparts.
Pie sans goût ni talent, ce n'était qu'un bout de métal en fer blanc, mais, en ramenant à l'aveugle l'objet se trouvant dans le tube, un vieux parchemin tout moisi, s'accrocha à ma main...
Stupeur !
C'est du moins ce que semble m'indiquer le plan tracé sur le parchemin avec...
Horreur !
L'on dirait du sang !
Palsambleu, me voici tout aussi coi que sur le derche, face à cette information majeure, frappant d'un grand coup sans prévenir, mon esprit vagabond et somnolent, qui a tendance à se mettre 'over', pour bien moins que ça.
C'est donc par pur réflexe, que j'actionne le mode survie, permettant à mon cerveau de se remettre de cette grande émotion...
Ma main se saisit de la fiole, se trouvant dans la poche intérieure de ma veste.
Potion magique !
Avalant goulûment une rasade de Cognac, contenu dans la gourde remise par mon druide tonnelier à mon départ de France, je me ressaisis aussitôt...
Puis, ouvrant mon parapluie telle une Marie Poppins new Age, je saute des remparts, pour ensuite m'engouffrer dans un bus à destination de la gare, bien que quelque peu fracassé, par la vitesse de mon arrivée au sol.
Une dizaine de minutes plus tard, me voici rendu à destination...
Rhaaa !
Sacrebleu !
Je n'aurais jamais dû mélanger bières et Cognac, me voici pris d'une envie urgentissime, autant que dantesque...
Galopant aux toilettes, j'en étais à épanouir une vessie soulagée de son lourd fardeau, lorsqu'une chose, pour ne pas dire un monstre, sortit tout droit des tuyauteries de la pissotière, en poussant un horrible cri strident...
La scène en fut si perturbante, que j'en fis pipi sur mes chaussures toutes neuves.
Comme si cela ne suffisait pas, voila t'y pas que le miroir du lavabo de derrière mon dos, se met à me causer...
- "Tu es là, pour dérober le 'Precious' de mon maître !"
-"Sache bien que tu vas en baver des flots de crapauds faisandés, pour en dernier ressort, lamentablement échouer !"
Me dit l'artéfact, d'une voix d'outre-tombe.
-"Heu... Non !"
-"Il y a maldonne !"
-"Moi je suis là pour trouver le quai 9 ¾..."
Lui réponds-je, d'une voix peu assurée.
S'ensuit un grand éclat de rires des plus macabres, puis une explication, m'informant que toute la planète sait que ce quai ne se trouve qu'à Londres et que seul un grand benêt peut se faire piéger par une farce aussi grossière...
Puis, l'objet termine par une directive non négociable, 'rendez-vous' au Hangar-7 avant la tombée de la nuit, pour y rencontrer son seigneur, le 'Krampus', sans quoi, je serais changé en blatte et téléportée dans une usine produisant des insecticides !
Et vlan, badaboum boum-boum, bus, tramway, ou plutôt, trolleybus, me revoici parti en sens inverse, pour me rendre à l'aéroport W.-A.-Mozart, à proximité duquel se trouve le fameux hangar...
Qui est donc ce Krampus ?
Et surtout, quel mauvais sort va-t-il me faire subir ?
Pour le savoir, il va vous falloir lire les prochains épisodes de cette fantastique aventure...
Alors, pour peu que les Dieux soient emprunts de bonnes volontés à mon égard, je vous dis à tchao et, peut-être, à bientôt...
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